Paul Badura-Skoda
Grand pianiste contemporain, chef d'orchestre, musicologue et professeur, Paul Badura-Skoda est viennois. Né en 1927, il prend dès son enfance ses premières leçons de piano, se décidant pour la profession de musicien après avoir entendu en concert Edwin Fischer, Hans Knappertsbusch et Wilhelm Furtwängler durant la guerre. Il dut attendre la fin de celle-ci pour entrer au Conservatoire de Vienne, puis suivit les cours de perfectionnement à Lucerne d'Edwin Fischer, dont il deviendra le disciple puis l'assistant, continuant par la suite la tradition par ses cours à Vienne, Salzbourg et Sienne.
Dès 1949 il est engagé comme soliste par Wilhelm Furtwängler et Herbert von Karajan. Grâce aux nombreux disques qu'il enregistra alors, sa réputation ne fit que croître sur tous les continents, c'est ainsi qu'en 1953, pour son premier concert à New-York, la totalité des billets fut vendue à l'avance, phénomène qui se répéta quelques années plus tard lors de ses débuts à Tokyo.
Le répertoire de Paul Badura-Skoda, bien que concentré sur l'oeuvre des compositeurs viennois, est très vaste et s'étend jusqu'à la musique contemporaine, en particulier celle de Frank Martin, qu'il a bien connu et dont il a créé le deuxième concerto pour piano et orchestre en 1970, puis la "Fantaisie sur des Rythmes Flamenco" pour piano en 1974, deux oeuvres qui lui sont dédiées.
Concertiste international, Paul Badura-Skoda manifeste une prédilection certaine pour Johannes Brahms et Frédéric Chopin, mais il revient toujours à ses amours viennoises dont il approfondit sans cesse la connaissance par son étude scrupuleuse des manuscrits. Son désir de se pénétrer de l'esprit de chaque composition l'a amené à étudier bon nombre d'éditions originales, de biographies et de traités d'exécution d'époque: ces différents travaux lui ont permis de compléter certaines oeuvres inachevées de Wolfgang Amadeus Mozart et de Franz Schubert.
Musicologue, Paul Badura-Skoda a publié de nombreuses éditions critiques, beaucoup d'articles spécialisés, ainsi que plusieurs livres qui font autorité, en particulier "l'Art de jouer Mozart au piano" et tout récemment "l'Art de jouer Bach au clavier". Il est également l'un des principaux artisans de la redécouverte du pianoforte, dont il possède une importante collection, instrument superbement illustré par ses enregistrements pour "Astrée" qui ont obtenu les plus hautes distinctions.
Comme professeur, enfin, il fait référence: "Avant de jouer, il faut imaginer une belle sonorité, et pour savoir ce qu'est une belle sonorité, il faut écouter les grands pianistes. Ecoutez Cortot: il ne frappait jamais le piano - "Mon secret, me disait-il, c'est que mon mezzo-forte est moins fort que celui de mes confrères..." - c'est cela: il faut chercher les sonorités délicates du piano, ainsi l'attaque et le timbre métallique du piano s'entendent moins. Mais ce qui fait aussi la sonorité c'est, bien sûr, l'ensemble des voix. Les grands pianistes, Cortot, Kempff, Horowitz, malgré leurs techniques très différentes, utilisent la même méthode: ils exercent une grande pression pour jouer la mélodie, les doigts très près du clavier. Sans jamais taper."
Le site de Paul Badura-Skoda
Grand pianiste contemporain, chef d'orchestre, musicologue et professeur, Paul Badura-Skoda est viennois. Né en 1927, il prend dès son enfance ses premières leçons de piano, se décidant pour la profession de musicien après avoir entendu en concert Edwin Fischer, Hans Knappertsbusch et Wilhelm Furtwängler durant la guerre. Il dut attendre la fin de celle-ci pour entrer au Conservatoire de Vienne, puis suivit les cours de perfectionnement à Lucerne d'Edwin Fischer, dont il deviendra le disciple puis l'assistant, continuant par la suite la tradition par ses cours à Vienne, Salzbourg et Sienne.
Dès 1949 il est engagé comme soliste par Wilhelm Furtwängler et Herbert von Karajan. Grâce aux nombreux disques qu'il enregistra alors, sa réputation ne fit que croître sur tous les continents, c'est ainsi qu'en 1953, pour son premier concert à New-York, la totalité des billets fut vendue à l'avance, phénomène qui se répéta quelques années plus tard lors de ses débuts à Tokyo.
Le répertoire de Paul Badura-Skoda, bien que concentré sur l'oeuvre des compositeurs viennois, est très vaste et s'étend jusqu'à la musique contemporaine, en particulier celle de Frank Martin, qu'il a bien connu et dont il a créé le deuxième concerto pour piano et orchestre en 1970, puis la "Fantaisie sur des Rythmes Flamenco" pour piano en 1974, deux oeuvres qui lui sont dédiées.
Concertiste international, Paul Badura-Skoda manifeste une prédilection certaine pour Johannes Brahms et Frédéric Chopin, mais il revient toujours à ses amours viennoises dont il approfondit sans cesse la connaissance par son étude scrupuleuse des manuscrits. Son désir de se pénétrer de l'esprit de chaque composition l'a amené à étudier bon nombre d'éditions originales, de biographies et de traités d'exécution d'époque: ces différents travaux lui ont permis de compléter certaines oeuvres inachevées de Wolfgang Amadeus Mozart et de Franz Schubert.
Musicologue, Paul Badura-Skoda a publié de nombreuses éditions critiques, beaucoup d'articles spécialisés, ainsi que plusieurs livres qui font autorité, en particulier "l'Art de jouer Mozart au piano" et tout récemment "l'Art de jouer Bach au clavier". Il est également l'un des principaux artisans de la redécouverte du pianoforte, dont il possède une importante collection, instrument superbement illustré par ses enregistrements pour "Astrée" qui ont obtenu les plus hautes distinctions.
Comme professeur, enfin, il fait référence: "Avant de jouer, il faut imaginer une belle sonorité, et pour savoir ce qu'est une belle sonorité, il faut écouter les grands pianistes. Ecoutez Cortot: il ne frappait jamais le piano - "Mon secret, me disait-il, c'est que mon mezzo-forte est moins fort que celui de mes confrères..." - c'est cela: il faut chercher les sonorités délicates du piano, ainsi l'attaque et le timbre métallique du piano s'entendent moins. Mais ce qui fait aussi la sonorité c'est, bien sûr, l'ensemble des voix. Les grands pianistes, Cortot, Kempff, Horowitz, malgré leurs techniques très différentes, utilisent la même méthode: ils exercent une grande pression pour jouer la mélodie, les doigts très près du clavier. Sans jamais taper."
Le site de Paul Badura-Skoda
Extraits de sa discographie:
Mozart: Sonates pour piano et violon, avec David Oïstrakh
Beethoven: Les sonates pour le piano-forte sur instruments d'époque
(en particulier la mythique "Hammerklavier" sur piano-forte Graf)
Mozart: Fantaisie K 475 et Sonates K 457 et 533 sur piano-forte Schantz
Schubert: Sonate en si b majeur D 960, Trois pièces D 946
Debussy: Estampes, Suite bergamasque, L'Isle joyeuse
Schubert: Pièces pour piano à quatre mains, avec Jörg Demus
Eurodisc
Auvidis-Astrée
Auvidis-Astrée
Harmonic Records
Harmonic Records
Auvidis-Valois