Extraits de presse La Bourse aux jeunes interprètes s'ouvrait avec un concert de l'OCL, dont le soliste était Marc Pantillon, un pianiste qui s'était distingué lors d'une précédente bourse. Il confirmait son talent et son tempérament de soliste dans une oeuvre qu'on joue rarement, les Quatre tempéraments, de Hindemith. Beaucoup d'autorité, d'engagement, de fermeté, mais aussi de subtilité dans son jeu, et un art très sûr de gérer les changements de climats et le dialogue avec l'orchestre.
Dans les "Klavierstücke " op. 118 de Brahms, Pantillon impose une architecture limpide d'une fluidité sans emphase. La matière sonore est somptueuse, le dessin de la phrase d'une souveraine élégance. Le souci du détail, la recherche des nuances sont constants. Dans la dernière séquence, il a témoigné d'une étonnante maturité, il est allé très loin dans sa recherche d'absolu. A tel point que les auditeurs, afin de ne pas rompre le climat contemplatif dans lequel les avait plongés le pianiste, ont renoncé à applaudir. Instants exceptionnels assurément. Marc Pantillon dispose actuellement d'un double privilège: celui de la virtuosité, qui lui paraît toute naturelle, celui aussi de la jeunesse. Deux facteurs garants de succès pour interpréter l'incroyable diversité de l'Humoreske. Pour vaincre les difficultés d'une telle partition, pour en tirer toute la substance magnifique, il faut éviter impérativement la tentation de la virtuosité offerte pour elle-même. Marc Pantillon, en vrai interprète, refuse ce brillant inutile. Il est capable de transporter l'auditeur dans le monde de l'indicible. (...) Dans le Largo, le pianiste Marc Pantillon manifeste sa généreuse maîtrise. Pureté et souplesse des traits, respiration ample, sonorité magnifique donnent une plénitude qui, loin d'écraser ou de dominer les cordes, offre à leur chant une spacieuse liberté: ce pianiste accompli est un précieux musicien de chambre. Stephen Heller (1813-1888) fut l'un des grands pianistes-compositeurs su XIXe siècle. Hongrois de nationalité mais rattaché musicalement à l'Allemagne de Schumann, il s'établit à Paris. Peut-âtre est-ce à l'ambiance française que la musique doit une élégance et un clarté de forme évoquant parfois Saint-Saëns, ainsi qu'un romantisme assagi, plus poétique que passionné. Il faut redécouvrir son uvre considérable, dédiée presque toute entière au piano; Marc Pantillon nous en offre avec son talent habituel un substantiel aperçu, et met en valeur le séduisant "pianisme" de ces pages agencées de main de maître. On en redemande... Musicien intègre et travailleur opiniâtre, Stephen Heller, Hongrois de naissance, adopta Paris dès 1838 et gagna l'estime des plus grands compositeurs du XIXe siècle, notamment Schumann et Berlioz, mais aussi Chopin et Liszt. Considérant la technique comme un simple tremplin à l'expression, Stephen Heller se refuse à toute facilité dans son écriture qui se révèle expressive, sensible, subtile et profonde. Compositeur avant d'être pianiste, Stephen Heller nous a laissé des oeuvres inspirées d'un post-romantisme aux atmosphères pleines de poésie et reposantes de paix. Marc Pantillon et un interprète idéal pour exprimer ce lyrisme tranquille, il est amoureux des campagnes et des bois. |
Accueil/ Biographie/Agenda des Concerts/ Liens/ D'autres articles Der junge Schweizer Marc Pantillon liess es keinen Moment an pianistischer Souveränität fehlen und überzeugte durch vitale Kontrastfülle (von beseelten Lyrismen bis zu donnernden Klangkaskaden), Konturenschärfe und urwüchsige Kraft. (...) mit einer höchst individuellen, engagierten und pointierten Interpretation seitens des Pianisten. Marc Pantillon schien mit seinem Enthusiasmus gleich auch Dirigent, Orchester und Chor mitzureissen: Beethovens Musik geriet aller Sprunghaftigkeit zum Trotz zusehends fesselnd, ihre lezten Takte zum farbigen Höhepunkt des Abends. The theme of this excellent production is "C minor", a key which has elicited significant works from many composers, and one which seems to have invited music of dramatic, poignant, even violent expression, The box notes for this disk (by the pianist himself) are exceptionally lucid, and find interesting connections among the four major works played here - thematic, rhythmic, and emotional. (...) Heller's music will appeal to anyone who warms to Schumann (the most direct influence), Mendelssohn, Weber, Moscheles, Volkmann, Raff, Henselt, and other such midcentury Romantics. And there's a kind of Classical probity to his piano textures, which are busy but clear (though they require and advanced technique, there's nothing unnecessarily splashy about them).
Like Schubert, Ignaz Lachner thought in terms of song, even when his singers were a piano, a violin, and a viola. These trios are filled with joy, innocence, thrilling displays of instrumental dexterity, and melodies that go on singing in one's head for hours after one has put the silver disc back in the jewelcase. Here is a big set of piano trios to place on the same shelf as - or at least on the shelf immediately under - the seven piano trios of Hummel. They are that good. The trio of Stefan Muhmenthaler, Anna Barbara Dütschler and Marc Pantillon bring just the right mix of insouciance and onward drive to these little masterpieces, ans the warm sound recording is close enough to let the textures tell without sacrificing a sense of perspective. Both discs ard generously filled. You'd be very surprised, then, if I didn't give these two discs a very warm welcome. Well, they'd have got a warm welcome right after my first listening. But as I have played them again and again, my enthusiasm has grown and grown. This is Want List quality: if over the course of 1999 I get five recordings good enough to push this one into reserve, it's going to be a glorious year. Perhaps the chief pleasure of being a record reviewer is surprises like this: not long ago, I didn't know these works existed, and in the brief period between their arrival and the writing of this review, they have brought me inestimable pleasure. They'll make you happy, too. (pour d'autres articles, cliquer ici) |
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