Extraits de presse



(A propos du disque: "Do Mineur")
Il semble que l'on puisse désormais parler d'une jeune et brillante école romande du piano: après les Vaudois Christian Favre et Jean-François Antonioli, voici la révélation d'un autre grand talent, celui du Neuchâtelois Marc Pantillon qui porte un nom déjà bien connu dans le monde de la musique. (...)
Sans amoindrir l'impact expressif de ces pages, l'interprète en souligne la logique interne, la fermeté des développements, la rigueur de l'écriture, jouant sur le contrôle du toucher qui lui permet de préserver la qualité sensible des lignes tout en réduisant l'emploi de la pédale. Une belle réussite!
(Revue Musicale de Suisse Romande, juin 1990)


La Bourse aux jeunes interprètes s'ouvrait avec un concert de l'OCL, dont le soliste était Marc Pantillon, un pianiste qui s'était distingué lors d'une précédente bourse. Il confirmait son talent et son tempérament de soliste dans une oeuvre qu'on joue rarement, les Quatre tempéraments, de Hindemith. Beaucoup d'autorité, d'engagement, de fermeté, mais aussi de subtilité dans son jeu, et un art très sûr de gérer les changements de climats et le dialogue avec l'orchestre.
(24 Heures, 27 mai 1991)


Dans les "Klavierstücke " op. 118 de Brahms, Pantillon impose une architecture limpide d'une fluidité sans emphase. La matière sonore est somptueuse, le dessin de la phrase d'une souveraine élégance. Le souci du détail, la recherche des nuances sont constants. Dans la dernière séquence, il a témoigné d'une étonnante maturité, il est allé très loin dans sa recherche d'absolu. A tel point que les auditeurs, afin de ne pas rompre le climat contemplatif dans lequel les avait plongés le pianiste, ont renoncé à applaudir. Instants exceptionnels assurément.
(L'Impartial, 28 juin 1990)


Marc Pantillon dispose actuellement d'un double privilège: celui de la virtuosité, qui lui paraît toute naturelle, celui aussi de la jeunesse. Deux facteurs garants de succès pour interpréter l'incroyable diversité de l'Humoreske. Pour vaincre les difficultés d'une telle partition, pour en tirer toute la substance magnifique, il faut éviter impérativement la tentation de la virtuosité offerte pour elle-même. Marc Pantillon, en vrai interprète, refuse ce brillant inutile. Il est capable de transporter l'auditeur dans le monde de l'indicible.
Marc Pantillon l'a révélé hier de manière irréfutable: son tempérament, sa compréhension en profondeur des oeuvres présentées, sa maîtrise technique, sa simplicité enfin, autant d'aspects d'un grand pianiste.
(Robert Genton, L'Est Vaudois, janvier 1994)


(...) Dans le Largo, le pianiste Marc Pantillon manifeste sa généreuse maîtrise. Pureté et souplesse des traits, respiration ample, sonorité magnifique donnent une plénitude qui, loin d'écraser ou de dominer les cordes, offre à leur chant une spacieuse liberté: ce pianiste accompli est un précieux musicien de chambre.
(Tribune de Genève, 4 novembre 1988)


Stephen Heller (1813-1888) fut l'un des grands pianistes-compositeurs su XIXe siècle. Hongrois de nationalité mais rattaché musicalement à l'Allemagne de Schumann, il s'établit à Paris. Peut-âtre est-ce à l'ambiance française que la musique doit une élégance et un clarté de forme évoquant parfois Saint-Saëns, ainsi qu'un romantisme assagi, plus poétique que passionné. Il faut redécouvrir son uvre considérable, dédiée presque toute entière au piano; Marc Pantillon nous en offre avec son talent habituel un substantiel aperçu, et met en valeur le séduisant "pianisme" de ces pages agencées de main de maître. On en redemande...
(Revue musicale de Suisse Romande, décembre 1999)


Musicien intègre et travailleur opiniâtre, Stephen Heller, Hongrois de naissance, adopta Paris dès 1838 et gagna l'estime des plus grands compositeurs du XIXe siècle, notamment Schumann et Berlioz, mais aussi Chopin et Liszt. Considérant la technique comme un simple tremplin à l'expression, Stephen Heller se refuse à toute facilité dans son écriture qui se révèle expressive, sensible, subtile et profonde.
Talentueux interprète, Marc Pantillon nous dévoile ici la qualité de ses peintures en demi-teintes, sobres et intimistes. Le pianiste ne force jamais le trait et invente, grâce à un jeu magistral, un climat enchanteur entre rêve et réalité, à la fois suave et élégiaque, puissant et passionné.
(UT-MI-SOL, Toulouse, mai 1999)


Compositeur avant d'être pianiste, Stephen Heller nous a laissé des oeuvres inspirées d'un post-romantisme aux atmosphères pleines de poésie et reposantes de paix. Marc Pantillon et un interprète idéal pour exprimer ce lyrisme tranquille, il est amoureux des campagnes et des bois.
(Hi-fi vidéo, Paris)


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Die Gefahren des g-Moll-Klavier-Konzerts von Mendelssohn wusste hernach Marc Pantillon in Chancen umzumünzen, deren er keine einzige verpasste. (...) Das Erlebnis totaler Souveränität, mit der Pantillon die Schwierigkeiten und Schnelligkeiten natürlich und selbstverständlich erschienen liess, übertrug sich auf den Hörer nicht so sehr in Gefühle der Faszination als der Beschwingtheit, der Beglückung. Aufs Feinste kultivierter Klangsinn, verbunden mit echter Ausdruckstiefe enthüllte er im blühenden Andante.
(Der Landbote, 25. Oktober 1991)


Der junge Schweizer Marc Pantillon liess es keinen Moment an pianistischer Souveränität fehlen und überzeugte durch vitale Kontrastfülle (von beseelten Lyrismen bis zu donnernden Klangkaskaden), Konturenschärfe und urwüchsige Kraft.
(Der Bund, 7 avril 1990)


(...) mit einer höchst individuellen, engagierten und pointierten Interpretation seitens des Pianisten. Marc Pantillon schien mit seinem Enthusiasmus gleich auch Dirigent, Orchester und Chor mitzureissen: Beethovens Musik geriet aller Sprunghaftigkeit zum Trotz zusehends fesselnd, ihre lezten Takte zum farbigen Höhepunkt des Abends.
(Der Bund, 29. November 1993)


The theme of this excellent production is "C minor", a key which has elicited significant works from many composers, and one which seems to have invited music of dramatic, poignant, even violent expression, The box notes for this disk (by the pianist himself) are exceptionally lucid, and find interesting connections among the four major works played here - thematic, rhythmic, and emotional. (...)
Utter fidelity to the printed score, to all the details of dynamics and phrasing, did not interfere with his own musical viewpoint, which emphasized the dramatic elements in all three works. His playing is natural, staightforward, end, at the same time, expressive and sensitive. This is a pianist whose future recordings are awaited with interest.
(Susan Kagan, Fanfare, The Magazin for Serious Record Collectors, July 1990)


Heller's music will appeal to anyone who warms to Schumann (the most direct influence), Mendelssohn, Weber, Moscheles, Volkmann, Raff, Henselt, and other such midcentury Romantics. And there's a kind of Classical probity to his piano textures, which are busy but clear (though they require and advanced technique, there's nothing unnecessarily splashy about them).
Marc Pantillon's approach to the piano is rather more rounded than Blumenthal's, and his tone is warmer (as is the recorded sound). Blumenthal compensates with clarity and a sprightliness that Pantillon's softer upholstery forgoes, perhaps deliberately. If you're intrigued by Heller and aren't sure which disc to go for, I'd say Claves just has the edge, with a richer piano tone and fuller notes.
(Martin Anderson, Fanfare, The Magazin for Serious Record Collectors, September 1999)


Like Schubert, Ignaz Lachner thought in terms of song, even when his singers were a piano, a violin, and a viola. These trios are filled with joy, innocence, thrilling displays of instrumental dexterity, and melodies that go on singing in one's head for hours after one has put the silver disc back in the jewelcase. Here is a big set of piano trios to place on the same shelf as - or at least on the shelf immediately under - the seven piano trios of Hummel. They are that good.
And how superbly these three Swiss musicians play them! I have already praised the contributions of violist Anna Barbara Dütschler. Worthy of equal commendation are the pearly and impeccable fingerwork of Marc Pantillon and the ardent lyricism of violonist Stefan Muhmenthaler. Schubert lovers must give this a hearing.
(David Johnson, Fanfare, The Magazin for Serious Record Collectors, March 1999)


The trio of Stefan Muhmenthaler, Anna Barbara Dütschler and Marc Pantillon bring just the right mix of insouciance and onward drive to these little masterpieces, ans the warm sound recording is close enough to let the textures tell without sacrificing a sense of perspective. Both discs ard generously filled. You'd be very surprised, then, if I didn't give these two discs a very warm welcome. Well, they'd have got a warm welcome right after my first listening. But as I have played them again and again, my enthusiasm has grown and grown. This is Want List quality: if over the course of 1999 I get five recordings good enough to push this one into reserve, it's going to be a glorious year. Perhaps the chief pleasure of being a record reviewer is surprises like this: not long ago, I didn't know these works existed, and in the brief period between their arrival and the writing of this review, they have brought me inestimable pleasure. They'll make you happy, too.
(Martin Anderson, Fanfare, The Magazin for Serious Record Collectors, January 1999)




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